
Malgré les discussions engagées avec les autorités, le mouvement de grève lancé par le collectif Mpanabe Manova Ifotony (MMI) se poursuit. Les enseignants grévistes exigent la signature d’un protocole d’accord avant toute reprise des cours, laissant de nombreux établissements publics fermés depuis près d’un mois.
Le collectif Mpanabe Manova Ifotony (MMI), regroupant plusieurs établissements publics à Antananarivo ainsi que les directions régionales (DREN) et Cisco, maintient son mouvement de grève ce lundi. Selon leurs représentants, la rencontre tenue jeudi dernier avec le président de la Refondation de la République n’a pas encore abouti à la signature d’un protocole d’accord, condition sine qua non pour un retour dans les salles de classe. Le collectif précise qu’il n’est affilié à aucun parti politique, ni aux 27 syndicats et associations officiellement enregistrés au ministère de l’Éducation nationale.
Vote
Des propositions ont été soumises aux autorités pour améliorer le système éducatif, tant sur le plan structurel que pédagogique. Les enseignants en appellent désormais aux parlementaires et aux instances compétentes pour examiner, finaliser et faire voter ces textes en urgence. En attendant, l’impasse persiste : de nombreuses écoles publiques restent fermées, alimentant l’inquiétude des parents face à une éventuelle année scolaire compromise.
Narindra Rakotobe


