
L’amélioration de la rétention scolaire est l’un des impacts positifs de l’existence des cantines scolaires dans les écoles des zones rurales ou urbaines, confrontées au problème de pauvreté et de faible accès à la nourriture.
Des élèves plus motivés, plus assidus et plus performants. L’existence des cantines scolaires dans certaines écoles primaires publiques a des impacts positifs palpables. Les bénéficiaires de ces cantines scolaires sont généralement des enfants issus de milieux vulnérables, dont les communautés sont confrontées aux problèmes de pauvreté, amenant à un accès limité, voire faible, à une alimentation suffisante au quotidien. En effet, il n’est pas rare de voir des enfants aller à l’école le ventre vide, alors que parfois, notamment dans les zones rurales, l’école se situe à plusieurs kilomètres de leur lieu d’habitation, à parcourir à pied.
Grâce à l’alimentation scolaire, les élèves voient leurs conditions d’apprentissage s’améliorer, mangeant à leur faim. Car pour une partie des élèves, le repas à la cantine représente le seul repas nutritif et équilibré de la journée. Le programme d’alimentation scolaire mis en œuvre depuis plusieurs années à Madagascar, et bénéficiant de l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM), a permis d’améliorer les résultats scolaires des élèves. Pour cette année scolaire 2025-2026, le programme d’alimentation scolaire et le projet de résilience des systèmes alimentaires (FRSP), avec l’implication de plusieurs ministères et le PAM, permettront de faire bénéficier de repas nutritifs à chaque jour d’école, à environ 380 000 élèves issus de 1 250 écoles à Madagascar.
Hanitra R.


