C’est la fin d’une époque. Celle où plusieurs partis de l’opposition ont uni leurs voix à travers la plateforme « Firaisankina » pour s’opposer au géant tenant du pouvoir. Dorénavant, cette alliance n’a plus lieu d’être puisque le régime auquel s’est opposé cette plateforme de… solidarité, est maintenant tombé.
Chacun sa route, chacun son chemin
Le parti « Tiako i Madagasikara », en annonçant son départ du Firaisankina, met fin à plusieurs années de dur combat mené avec ses frères d’armes – parfois avec comme seule arme, des choux-fleurs ! – contre l’intouchable TGV et sa plateforme IRMAR. Le TIM se défend pourtant de se « désolidariser » du…Firaisankina, en arguant qu’il s’agit tout simplement d’une remise en place de chaque pion sur l’échiquier politique, quand la raison d’être de l’alliance, autrement dit, l’objectif commun de voir l’adversaire quitter le pouvoir – fût-ce en grande partie grâce à la Gen Z – est atteint. Le moment donc pour chaque parti de reprendre sa route et se concentrer sur ses propres objectifs.
Le TIM fera-il alors cavalier seul, maintenant qu’il affirme se retirer du Firaisankina ? Et a-t-il vraiment intérêt à le faire, dans cette phase de transition que traverse le pays après la bourrasque qui a fait chuter le régime précédent ? En tout cas, le TIM semble vouloir retrouver son statut de grand parti, après avoir été malmené et taclé de partout par le TGV, au point d’être taxé de « resy lava » pendant 16 ans ! Seulement, il a intérêt à ce que ses désormais anciens compagnons de route ne deviennent pas de futurs ennemis. Peut-être seulement des adversaires aux élections à venir.
Hanitra R.



