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samedi, novembre 8, 2025
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Pôle anti-corruption : Deux magistrates suspendues

Siège de la coordination du PAC à 67 ha.

Deux hauts magistrats du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo ont été suspendus de leurs fonctions à l’issue de la réunion du comité de suivi-évaluation du PAC tenue cette semaine. Il s’agit de Baovola Rahetlah, cheffe du parquet du premier degré du PAC d’Antananarivo, et Elysée Rasoahanta, cheffe du parquet du second degré. Selon un communiqué du ministère de la Justice publié dans la nuit de jeudi, la suspension d’Elysée Rasoahanta fait suite à une déclaration publique jugée inappropriée. Celle-ci avait affirmé que l’homme d’affaires Maminiaina Ravatomanga ne faisait l’objet d’« aucune poursuite judiciaire », alors que, selon le ministère, plusieurs plaintes et dénonciations ont été dûment enregistrées au niveau du PAC d’Antananarivo concernant ce dernier. Pour sa part, Baovola Rahetlah avait présenté sa démission avant même l’annonce officielle de sa suspension. Le comité de suivi-évaluation du Pôle anti-corruption, à l’origine de ces décisions, est composé de représentants du ministère de la Justice, de la Cour suprême, du PAC, du Samifin (Service de renseignement financier), de l’ARAI (Agence de recouvrement illicite) et du Bianco (Bureau indépendant anti-corruption). Ces suspensions interviennent dans un contexte de remise en question du fonctionnement du PAC, alors que plusieurs affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et économiques sont en cours de traitement. Les autorités judiciaires affirment vouloir « garantir la transparence, l’indépendance et la crédibilité » du dispositif national de lutte contre la corruption.

Rija R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Quand on lit ici-et-là les montants payés aux dirigeants et cadres de l’ACM pour la fausse immatriculation des 5 B777 destinés à l’Iran pourtant sous sanctions internationales, on peut aisément imaginer les montants reçus par certains magistrats, juges et autres juristes dans le cadre de la corruption généralisée à Madagascar. Même en décapitant la tête de l’hydre, on est en droit de se demander de l’étendue de la pourriture qui s’est développée au sein du système judiciaire local.

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