Une vaste opération de renseignement menée par le Central Intelligence Service (CIS) a permis de mettre à nu un plan de déstabilisation du régime en place, dont l’exécution était prévue entre le 15 et le 28 novembre prochain. Selon les premières informations recueillies, le projet visait directement le président de la Refondation de la République, le colonel Mickaël Randrianirina. Le Directeur Général du CIS, le Contrôleur Général de Police Rufin Tolojara Lebiria, fraîchement nommé, a révélé que les premiers renseignements ont été reçus dès sa prise de fonction. « Nous avons été informés vendredi, vers 15 heures, d’un projet de déstabilisation du gouvernement. Après vérification, les informations se sont avérées fondées », a-t-il déclaré. Suite à ces révélations, une perquisition autorisée par le parquet a été menée conjointement par le CIS et la quatrième section de la Brigade Criminelle (BC4). L’opération, débutée vers 17h30 pour s’achever samedi matin aux environs de 6 heures, a conduit à la saisie spectaculaire de près de 2 milliards d’ariary en espèces et de plusieurs armes à feu. Lors d’une conférence de presse tenue samedi après la passation officielle du nouveau DG, ce dernier a apporté des précisions : trois fusils de chasse et trois pistolets, tous de fabrication italienne, ont été découverts et non pas cinq armes comme précédemment indiqué. Deux individus, ressortissants étrangers et opérateurs économiques résidant à Madagascar depuis près de dix ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue à la Brigade Criminelle d’Anosy. Selon le DG du CIS, la présence de cette somme colossale et des armes saisies laisse penser à un projet d’assassinat du Président de la Refondation, bien que les suspects n’aient pas encore avoué. Les investigations ont également permis d’identifier deux autres groupes impliqués dans cette affaire, actuellement activement recherchés. Le lieu exact de la perquisition n’a pas été révélé afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête. Le Directeur Général a tenu à rassurer l’opinion : « L’investigation se poursuit, et nous communiquerons les avancées au fur et à mesure. »
Une vaste opération de renseignement menée par le Central Intelligence Service (CIS) a permis de mettre à nu un plan de déstabilisation du régime en place, dont l’exécution était prévue entre le 15 et le 28 novembre prochain. Selon les premières informations recueillies, le projet visait directement le président de la Refondation de la République, le colonel Mickaël Randrianirina. Le Directeur Général du CIS, le Contrôleur Général de Police Rufin Tolojara Lebiria, fraîchement nommé, a révélé que les premiers renseignements ont été reçus dès sa prise de fonction. « Nous avons été informés vendredi, vers 15 heures, d’un projet de déstabilisation du gouvernement. Après vérification, les informations se sont avérées fondées », a-t-il déclaré. Suite à ces révélations, une perquisition autorisée par le parquet a été menée conjointement par le CIS et la quatrième section de la Brigade Criminelle (BC4). L’opération, débutée vers 17h30 pour s’achever samedi matin aux environs de 6 heures, a conduit à la saisie spectaculaire de près de 2 milliards d’ariary en espèces et de plusieurs armes à feu. Lors d’une conférence de presse tenue samedi après la passation officielle du nouveau DG, ce dernier a apporté des précisions : trois fusils de chasse et trois pistolets, tous de fabrication italienne, ont été découverts et non pas cinq armes comme précédemment indiqué. Deux individus, ressortissants étrangers et opérateurs économiques résidant à Madagascar depuis près de dix ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue à la Brigade Criminelle d’Anosy. Selon le DG du CIS, la présence de cette somme colossale et des armes saisies laisse penser à un projet d’assassinat du Président de la Refondation, bien que les suspects n’aient pas encore avoué. Les investigations ont également permis d’identifier deux autres groupes impliqués dans cette affaire, actuellement activement recherchés. Le lieu exact de la perquisition n’a pas été révélé afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête. Le Directeur Général a tenu à rassurer l’opinion : « L’investigation se poursuit, et nous communiquerons les avancées au fur et à mesure. »

