
Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique annonce qu’il appliquera une politique de « tolérance zéro » envers ceux qui seront pris en flagrant délit de corruption ou de harcèlement sexuel. Les responsables d’établissements sont appelés à mener des actions de prévention et de lutte contre ces pratiques.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) a rappelé que toute forme de harcèlement sexuel et de corruption est strictement interdite au sein des établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique. Selon une note publiée par ce ministère, tout acte, tentative ou complicité de harcèlement sexuel ou de corruption, qu’il soit commis par un Enseignant-Chercheur, Chercheur-Enseignant, un personnel administratif et technique ou un étudiant entrainera immédiatement des sanctions disciplinaires prévues par les règlements intérieurs des établissements concernés. Et, le cas échéant, des poursuites pénales conformément aux lois en vigueur.
Actions
Les responsables d’établissements sont, à cet effet, tenus de renforcer des dispositifs de prévention et de sensibilisation ; assurer le signalement immédiat de tout cas suspect ou avéré ; garantir un traitement rigoureux, impartial et confidentiel de ces situations et rendre compte trimestriellement au Ministère des actions menées en matière de prévention et de lutte contre ces pratiques. Le Ministère réaffirme son engagement constant à promouvoir un environnement universitaire sain, respectueux, équitable et intègre, garantissant la dignité de chacun et favorisant un climat propice à l’épanouissement académique et professionnel.
Narindra Rakotobe





