« Le pays regorge de talents, de jeunes érudits et de techniciens capables de faire avancer ce pays » : cette phrase, on l’a toujours entendue dans la bouche des politiciens. Mais lorsqu’on voit des « vieux reptiliens » tenir les rênes jusqu’à aujourd’hui, des questions assaillent l’esprit : les jeunes ne sont-ils pas encore prêts ? Ces aînés n’ont-ils pas préparé de relève ?
En effet, l’âge ne fait pas la compétence : il ne détermine pas la qualité d’une personne. Apparemment, l’histoire se répète. Ceux qui restent au pied de l’estrade n’ont toujours pas la chance d’y accéder, si ce n’est par le biais de « dinosaures » rassasiés de feuilles bleues. Quant aux novices, dans l’objectif d’être adoubés, ils ont intérêt à couvrir les chevaliers des anciens temps. Ces derniers, bien qu’ils se sentent fatigués, font bonne figure pour démontrer aux petits paladins qu’ils sont les derniers Mohicans.
La semaine dernière, les membres du mouvement Gen-Z ont constaté que le cercle des vieux — pour ne pas dire le cercle vicieux — continue de tourner. La déception et la désillusion se lisaient sur les visages, l’acte n’ayant guère rejoint la parole. À vrai dire, la Gen-Z, composée majoritairement de la classe moyenne, souhaite mettre la pression sur les nouveaux dirigeants. Il semble toutefois qu’une force obscure ait dévié le gouvernail.
Iss Heridiny






L’ âge,ses qualités et ses effets secondaires
feront encore débat durant un bon temps du fait de l’éducation paternaliste qui sert de couverture de l’environnement social en général. S’y ajoute l’attitude phallocrate en tradition dans bien des traditions.
D’où, le retentissement dont l’article est en constat. Presque une seconde nature.
Pour se débarrasser de cette contrainte, le rôle de la gouvernance et de l’éducation reste un pivot.
D’un autre côté, le fait d’être » tonga saina » en âge avancé est considéré comme un service accompli et rendu.
Donner du temps à l’âge; c’est se fourvoyer