Le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage à travers le Service officiel de contrôle des semences et du matériel végétal (SOC), mise sur la professionnalisation de la filière semencière. Pour ce faire, 55 inspecteurs et contrôleurs de semences issus des 17 régions ont prêté serment hier au Tribunal de Première Instance d’Anosy. « Ils ont réussi les épreuves d’évaluation au terme de leur formation théorique et pratique dispensée par le SOC. Des certificats et uniformes officiels leur ont ensuite été remis. Ils sont immédiatement opérationnels », a expliqué Lovaniaina Rakotondranaivo, directeur général de l’Agriculture et de l’Élevage par intérim, lors de la cérémonie de prestation de serment hier. Cette professionnalisation de la filière semencière est cofinancée par le projet PURPA de la Banque africaine de développement et le programme FSRP de la Banque mondiale.
2 000 tonnes par an
Leur fonction consiste à identifier les semences hors type tout en certifiant celles qui sont de qualité. « Pour toutes espèces confondues, Madagascar dispose de plus 2 000 tonnes de semences certifiées chaque année tandis que les semences de riz certifiées sont environ 1 500 tonnes par an », a-t-il ajouté. Et lui d’enchaîner que Madagascar recense actuellement 200 agents assermentés qui assurent le contrôle de la qualité des semences. « Ce nombre est insuffisant. Raison pour laquelle, nous renforçons la capacité des agents qui veulent être des inspecteurs et contrôleurs semenciers en vue de stimuler la production tout en favorisant la diffusion des semences certifiées. En effet, l’utilisation de cet intrant certifié contribue à accroître jusqu’à 30% les niveaux de production », a fait savoir le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, José Rasatarimanana.
Navalona R.





