À Ambatondrazaka, l’espoir renaît pour les propriétaires terriens d’Antsihanaka, victimes d’accaparement illégal de terre. Réunis en collectif, les concernés viennent d’obtenir une reconnaissance officielle de leurs droits fonciers, à l’issue d’une réunion organisée par le préfet le 13 novembre 2025. Une avancée significative après des années de tensions, d’exactions et d’impunité.
En effet, comme le dénonçait récemment le Collectif représenté par Alphonse Ralison, la zone était le théâtre de violences attribuées à des squatteurs agissant en « bande organisée », avec des complicités locales. Vols de récoltes, dont 500 tonnes de riz appartenant à la société SILAC, agressions, destructions, et même deux assassinats en 2021 et 2025 étaient régulièrement rapportés, sans que justice ne soit rendue.
Aujourd’hui, les services fonciers ont formellement confirmé la légitimité des titres détenus par le Collectif, renforçant ainsi les décisions de justice antérieures. Une commission mixte est également mise en place pour appliquer ces décisions et sécuriser la zone, sous réserve que les opérations débutent avant le 19 novembre.
Le Collectif salue cette avancée mais appelle le gouvernement central à donner des instructions fermes pour mettre fin aux défaillances administratives passées. La balle est désormais dans le camp des autorités : il s’agit de transformer les engagements en actes, et de rendre enfin la paix à ceux qui ont tant perdu.
T.M






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