
Deux jiujitsukas malgaches, Zo Aina Tsilavina Randriamanga et Rina Wilson Razakarisoa, ont été éliminés hier. Le compteur de Madagascar reste pour l’instant figé à deux médailles : une en or et une en bronze, décrochées en catégorie festival, en attendant l’entrée en lice de Andy Rasamy Anoharana.
Très attendu pour son combat d’hier, Zo Aina Tsilavina Randriamanga a vu son parcours s’arrêter en quarts de finale du championnat du monde de jiu-jitsu à Abu Dhabi. Engagé dans la catégorie Master 2 Gi, moins de 85 kg, ceinture marron, le numéro un malgache a été battu par le Saoudien Adam Dikaev, numéro un dans son pays, sur le score de 5 à 1. Pourtant, Zo Aina avait bien débuté en remportant son premier combat par soumission face au Salvadorien Luis Orellana. Il s’agissait de sa troisième participation consécutive à ce tournoi. L’an dernier, il avait été battu dès son entrée en lice, tandis qu’en 2023, il avait remporté ses deux premiers combats.
Hier également, Rina Wilson Razakarisoa, ceinture violette dans la catégorie Master 1, moins de 85 kg, a été éliminé en huitièmes de finale. Opposé au Portugais Paulo Reis, 83e mondial, il s’est incliné après un match très disputé, soldé par un score de 15 à 0. Lors de son premier combat, il avait écarté l’Émirati Hamad Alhamadi sur le score de 2 à 0.

De son côté, Aiky Rajaoson, engagé dans la catégorie Youth Gi, moins de 66 kg, a subi une défaite dès son premier combat, lundi, battu aux points par le Brésilien Carlos Noronha. Après l’élimination de Nofy Mica Chuk, également en quarts, l’exploit d’Andy Rasamy Anoharana représente désormais le principal espoir malgache dans ce mondial.
Avec treize combattants engagés à Abu Dhabi, Madagascar compte déjà deux médailles à son actif. La jeune Idealisoa Ranaivomanana s’est illustrée dans la catégorie Festival fille Gi -32 kg en remportant la médaille d’or. De son côté, Ando Mahasoa Ranarivelo a décroché le bronze dans la catégorie Festival garçon Gi -42 kg.
Manjato Razafy





