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mardi, novembre 25, 2025
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Nature : L’exemple « biologique » vient des blattes souffleuses

Le Gromphadorhina portentosa est considéré comme la plus grande des blattes du monde et se vend à 3 eurosen moyenne. (crédit photo : pogona reptile 66 shop)

Quand l’air se resserre et que la sécheresse mord les forêts, les blattes souffleuses de Madagascar adoptent un réflexe que nous devrions peut-être envier : elles se rapprochent. Sans chef, sans consigne, juste ce besoin vital d’être ensemble quand le monde devient trop sec. Des chercheurs de l’Université de Binghamton l’ont observé en laboratoire : plus l’humidité chute, plus ces gros insectes se collent les uns aux autres, fabriquant un minuscule refuge humide avec leurs propres corps. Dans leurs terrariums, saison des pluies et saison sèche s’alternent comme le temps feuillette une mémoire climatique. Et à chaque fois que l’air devenait agressif, les regroupements grandissaient. Une « plasticité comportementale », disent les scientifiques. Une logique simple : quand la vie s’endurcit, c’est « biologique » de se serrer les coudes. Madagascar voit déjà ses saisons sèches s’étirer et ronger les périodes humides. Alors ces blattes n’ont pas le choix : moins de nourriture, plus de risques, mais davantage de solidarité pour survivre. Une leçon discrète, glissée dans la carapace d’un insecte qu’on croit banal. Même les plus résistants savent que l’on survit mieux à plusieurs. Et parfois, ce sont les petites bêtes qui nous rappellent les grandes vérités.

Recueillis par Maminirina Rado

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