Les jeunes membres de l’ASSEDU-Mada (Association des Étudiants Dynamiques de l’Université de Madagascar) expriment leur frustration face à un manque d’écoute de la part des autorités, notamment au ministère de la Communication. Dans une publication sur les réseaux sociaux, hier, ces jeunes déplorent l’absence de réponses à leurs demandes d’audience. Après plusieurs tentatives pour proposer des projets et renforcer la coopération, ils n’ont récolté, selon eux, que des paroles méprisantes et des promesses non tenues. « Nous ne demandons aucun avantage personnel. Nous voulons simplement un dialogue transparent pour pouvoir présenter des idées et des projets bénéfiques pour la nation », expliquent-ils, soulignant que ce sentiment d’abandon n’affecte pas un ou deux jeunes, mais touche un grand nombre d’entre eux.
L’injustice apparente est encore plus criante lorsqu’ils comparent leur situation à celle de personnalités influentes : « Lorsqu’une célébrité sollicite une audience, celle-ci est accordée rapidement et l’événement fait l’objet d’une large couverture médiatique. Mais nous, les jeunes qui avons contribué à la lutte et qui avons soutenu la révolution démocratique, restons invisibles ». Loin d’être un simple appel à l’action, ce message rappelle l’importance du respect mutuel et de la coopération dans un pays en quête d’unité. « Si les jeunes ne sont pas respectés, cela pourrait affecter la confiance que le peuple a placée dans ses dirigeants. L’avenir de Madagascar dépend de l’écoute, de la volonté et du respect de chacun », concluent-ils. Ce message solennel interpelle les autorités et les invite à renouer le dialogue avec cette génération.
Julien R.





