La transformation industrielle est plus que jamais sur les rails. Le lancement, vendredi dernier, du Conseil National pour l’Industrialisation de Madagascar (CNIM) marque une étape décisive dans le processus de relance de l’industrialisation dont le rôle central dans la vie économique du pays, n’est plus à démontrer.
Comme l’a déclaré le ministre de l’Industrialisation et du Développement du Secteur privé, Andriniaina Rasoarahona, le CNIM constitue un levier majeur pour la coordination du secteur industriel.
Feuille de route
La structure se fixe en effet pour objectif de procéder au suivi de toutes les étapes de la mise en œuvre des engagements pris par les institutions publiques et les acteurs privés, conformément aux dispositions du Pacte pour l’industrialisation, qui est appelée à faire office de feuille de route pour toutes les actions à entreprendre, afin d’atteindre l’objectif de doubler la contribution du secteur industriel au Produit Intérieur Brut (PIB) d’ici 2040, passant de 15 % à 30 %. « Le CNIM marque une étape importante vers une industrialisation durable et efficace », a déclaré Rivo Andriamanalina le président du CNIM. Le lancement officiel du CNIM s’inscrit dans le cadre des actions concrètes visant à instaurer un environnement entrepreneurial stable. Les partenaires techniques et financiers tels que la Banque africaine de développement (BAD), à travers le projet PAISF, ainsi que l’EDBM, soutiennent les activités du CNIM. 𝗟𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗡𝗜𝗠 𝘀𝗼𝗻𝘁 : le MIDSP, le MEH, le MEDD, le GEM, le GFEM, le Symabio, le SIM, le FIVMPAMA, et le GEFP.
Moteur de croissance
Le CNIM ambitionne ainsi de devenir un outil pour diriger le pays vers une industrialisation durable et compétitive. L’objectif étant notamment de réaliser des projets concrets pour la création de richesses et d’emplois, à travers le secteur privé, considéré comme toujours comme un moteur de croissance économique. Et ce, en fixant les orientations, les priorités d’investissement, et en coordonnant les institutions, les instruments financiers et les mécanismes de suivi des actions à entreprendre. Il s’agira également pour le CNIM de garantir la cohérence des interventions, de veiller au respect des engagements pris et de soutenir l’accélération des projets industriels. Notons que le CNIM bénéficie du soutien de la Banque africaine de développement. Donatien Kouassi, responsable programme-pays de cette institution financière pour Madagascar considère l’industrialisation comme un élément important du processus de développement du pays.
R.Edmond.





