Grâce à son département de Gestion des Risques et Catastrophes (GRC), la Croix-Rouge Malgache (CRM), elle aussi, est très présente dans les situations difficiles comme maintenant, pour se mettre au service des sinistrés. Et ce, en ayant mobilisé 2 680 volontaires. Ces derniers s’occupent actuellement de 25 675 sinistrés, un nombre qui ne cesse pourtant de grimper. Et comme principales missions: ils ont entamé les activités de premiers secours en ayant aidé les sinistrés à sortir de chez eux, lors de ces inondations, ils se sont chargés de leur recensement, tout en évaluant les pertes et les dégâts pour en identifier les réponses appropriées (mais pour cela, l’utilisation d’images satellitaires vient en appui), mise en place de sites d’hébergement, sensibilisation pour contrer les épidémies,… et soutiens psychosociaux des groupes de personnes vulnérables. Il faut préciser que ces nombres concernent seulement le cas du Grand Tana. Des réunions périodiques entre le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes et la CRM permettent l’évaluation des dégâts pour en identifier les interventions à faire. Ainsi, bien que les deux entités en question interviennent ensemble dans la GRC, les tâches sont toujours bien organisées.
A noter que ces volontaires de la CRM ont tous bénéficié d’une formation relative au système d’alerte précoce, selon les explications de Fanja Ratsimbazafy, secrétaire général de la CRM. En ce qui concerne la mise en place des sites d’hébergement, 29 abris provisoires hébergeant 309 familles sont actuellement installés un peu partout dans la capitale. Toutefois, l’on a avancé que 4 000 familles sont toujours en attente d’abris de secours. Sur le plan santé, après avoir recensé toutes les personnes atteintes de maladies transmissibles, les données recueillies ont été transmises aux clusters du ministère de la Santé publique afin que ces derniers puissent mobiliser les médecins nécessaires pour les interventions. Bref, les actions de la CRM au niveau national sont à peu près pareilles à celles qu’elle entreprend à Tana.
Arnaud R.