
La confédération syndicale SEMPAMA a pris une part active, aux côtés de la Génération Z, dans le mouvement pour le changement engagé dans le pays. Pour elle, les enseignants et éducateurs représentent le socle et l’épine dorsale de toute réforme. Pourtant, le syndicat déplore que la réalité du secteur éducatif ne corresponde pas aux transformations espérées. Claude Raharovoatra, président de la confédération, s’est montré préoccupé : « Si l’on observe le ministère de l’Éducation nationale au cours du dernier mois, on constate un manque de décisions fermes. La ministre semble hésitante et peu déterminée », a-t-il déclaré.
Rappelons que le président de la Refondation de la République de Madagascar, Michael Andrianirina, a accordé deux mois à ses ministres pour démontrer la mise en œuvre de la refondation promise. Le SEMPAMA souligne de son côté qu’il dispose déjà d’un projet de décret visant à restaurer la dignité des enseignants, en les plaçant à la hauteur de leur rôle. Parmi ses propositions figure notamment la revalorisation du salaire des enseignants des écoles primaires publiques (EPP), fixé à 2 millions d’ariary.
Narindra Rakotobe




