Même des partisans des manifestations, en l’occurrence la GEN Z et certaines associations membres de la Société civile ont dénoncé un processus entaché de calcul politique.
Vouée à l’échec. La concertation nationale dont le coup d’envoi a été donné hier au Centre de Conférence Internationale d’Ivato ne fait pas l’unanimité. Sur les réseaux sociaux, on constate que bon nombre des citoyens remettent en cause la crédibilité même du FFKM et des quatre chefs d’Églises à la tête de cette structure religieuse à qui l’organisation et la direction du processus ont été confiées. Même des partisans des manifestations en l’occurrence la GEN Z et certaines associations membres de la Société civile ont dénoncé un processus entaché d’exclusion et de calcul politique. Les polémiques autour de l’invitation ou la non-invitation de l’ancien président Andry Rajoelina a d’ailleurs envenimé les choses. Alors que Maître Andry Fiankinana Andrianasolo, membre du Bureau central du FFKM et le Révérend Tahina Ranaivoarivelo, Secrétaire général, ont confirmé devant la presse qu’une invitation a bel et bien été envoyée à Andry Rajoelina et son épouse, le Révérend Docteur Denis Rakotozafy quant à lui a démenti l’info. Ce dernier a déclaré : nous ne sommes pas au courant de l’existence de cette invitation et nous n’avons pas invité l’ancien président Andry Rajoelina à participer à la concertation nationale qui se tiendra à Madagascar.
Exclusion. Cette déclaration du président de l’Église luthérienne de Madagascar
(FLM) confirme donc que le FFKM a décidé d’écarter l’ancien président Andry Rajoelina de toute négociation en vue de la résolution de la crise politique actuelle. Dès l’entame de la concertation nationale, les chefs d’Églises favorisent déjà l’exclusion alors que le processus est censé être inclusif et ouvert à toutes les forces vives de la Nation. Nul n’ignore d’ailleurs qu’en tant que président sortant, Andry Rajoelina figure parmi les acteurs clés et les protagonistes directs de cette crise. En tout cas, cette polémique a remué les débats autour de la neutralité et la crédibilité du FFKM. 1991, 2002, 2009 et 2018. La médiation entre les protagonistes des crises a toujours été confiée au Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar. Mais malgré cela, des crises cycliques ont secoué le pays. Les observateurs commencent ainsi à se poser des questions sur l’efficacité des chefs d’Églises car 65 ans après son indépendance, la Grande île n’est toujours pas sortie de l’auberge.
Davis R





halte à cette concertation nationale qui tourne à une simple conciliation entre des politiciens le peuple est pris en otage
c’est une faute grave de la présidence de la Refondation d’avoir donné le pouvoir au FFKM pour organiser cette concertation nationale
La refondation doit partir du peuple et non décidée par les vieux politiciens roublards qui vont nous jouer Refondation pour que rien ne change
la priorité c’est d’organiser des concertations dans chaque fokontany qui désigneront des délégués pour les concertations dans chaque districts qui désigneront des délégués pour les concertations dans chaque régions qui désigneront les délégués pour la concertation nationale pour imposer la feuille de route de la transition
les représentants des partis politiques du FFKM et des institutions des organisations civiles n’ont aucun privilège pour avoir automatiquement des places ils peuvent participer à ces différentes concertations pour convaincre qu’ils méritent d’être désignés comme délégués du peuple