Entre 2020 et 2021, Warda Miryano Zafilaza a sorti quatre titres. En 2022, elle a décidé de prendre de l’élan. Ces trois années lui ont permis de se ressourcer. Désormais, la revoilà ! Elle donne rendez-vous à ses fans, qui ont tant attendu son retour, demain mercredi 17 décembre.
Warda diffusera officiellement « Tsisy cotisation ». Ainsi, c’est sur une sonorité « tropicale » que cette formation tavaratra décrit les commérages de quartier. Apparemment, elle ne cherche pas loin pour trouver de l’inspiration, ce qui se passe autour d’elle suffit. « Le bavardage malveillant nuit à notre société. Au lieu de se concentrer sur ce qui relève de sa propre responsabilité, dans sa vie personnelle, on se mêle des affaires d’autrui. Cela freine les activités, et entraîne la jalousie. Alors, je pique les esprits. Nous devrions mettre un terme à cette vilaine habitude. Il faut travailler », a-t-elle avancé. En effet, la jeune femme, dans ce titre, démontre le lien entre le chômage et les ragots. Le stress financier, causé par le sous-emploi, pousse certaines personnes à percevoir la négativité au sein de la société. Par conséquent, la jalousie prend le dessus. Bien que Warda n’ait jamais été victime de ce genre de pratique, elle s’est mise dans la peau de la proie. « Je m’identifie à quelqu’un d’autre. J’imagine ces souffre-douleurs », a-t-elle confié.
Une voie d’avenir
Warda, même si elle n’a jamais imaginé devenir chanteuse, a toujours été au centre de l’attention. « Mes parents m’ont inscrite à l’école catholique quand j’étais petite. À chaque fois que nous prions avant de commencer le cours, c’est souvent moi qui été désignée pour chanter les cantiques », Warda s’en souvient comme si c’était hier. En effet, son avenir a été prédéterminé sans qu’elle ne le sache. En outre, née à Antsohihy, la demoiselle et sa mère déménagent à Ambanja, ensuite à Majunga. Un déplacement qui s’est avéré bénéfique car elle s’est approprié trois cultures à savoir tsimihety, bemihisatra et sakalava de Boeny. Ces traditions, Warda les fusionne afin d’engendrer un style original. En 2018, elle s’est lancée timidement dans une carrière musicale. Elle a choisi le pseudo Chica Myria. Deux ans plus tard, elle passe aux choses sérieuses : « j’ai enregistré mon premier morceau en 2020. J’ai changé mon nom de scène. J’ai sorti quatre clips. C’est de cette façon que Warda est née ».
En définitive, cette étoile montante a son public dans les régions, notamment Boeny, Sofia et DIANA. Par ailleurs, sa participation à des événements majeurs comme le festival Summer color, qui s’est tenu à Majunga en 2022, ainsi que son showcase lors d’un défilé de mode la même année, prouvent qu’elle est estimée. Donc, ce comeback confirme davantage sa notoriété… Ses fans espèrent un retour spectaculaire de la part de la princesse.
Iss Heridiny
