L’état de la Route nationale n°7, dans sa partie reliant Antananarivo et Antsirabe, se dégrade « à vue d’œil », tellement les signes de dégradation s’aggravent de jour en jour, au point de susciter la colère des usagers, notamment les poids lourds et les transporteurs, las d’être soumis aux contre-visites et autres contrôles de gendarmes.
« Ras-le-bol » routier !
Le degré de mécontentement des usagers a atteint un niveau jamais atteint, parlant de la RN7. Un ras-le-bol qui a conduit les usagers courroucés à ériger des barrages de feux et de moellons. Car pour eux, la coupe est pleine. Parcourir l’axe Tana-Antsirabe est devenu en l’espace de quelques mois un parcours du combattant. Les travaux de réhabilitation de ce tronçon de la RN7 Tana-Antsirabe tardent à afficher les résultats attendus. Selon les usagers réguliers, les engins des entreprises en charge des travaux semblent avoir déserté les lieux. Par ailleurs, la saison pluvieuse battant actuellement son plein, les pluies abondantes qui se sont abattues sur la région ont encore aggravé l’état de la route. A cela s’ajoutent les contrôles jugés trop nombreux auxquels les usagers, incluant les transporteurs de voyageurs et les poids lourds, doivent se soumettre ; l’intransigeance des gendarmes, ou encore les faits de corruption. La suspension des contrôles routiers annoncée par les autorités routières a quelque peu atténué la colère des usagers. Quant à l’état des routes, il est peu probable que les travaux de réhabilitation se poursuivent en cette période de forte humidité. Il faudra peut-être attendre un léger mieux, une baisse de l’humidité causée par les fortes précipitations pour avancer, à moins que le fond du problème empêchant la poursuite des travaux, soit tout autre…
Hanitra R.
