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jeudi, décembre 18, 2025
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Loi de finances 2026 : La refondation nationale à l’épreuve du débat public 

Les participants du débat sur la transparence et la redevabilité, hier à Ankatso.

La Loi de finances 2026 ne se joue plus seulement dans les couloirs des institutions, mais s’invite désormais dans l’espace universitaire et citoyen. Hier, le DG du Budget et des Finances a souligné que les ressources de l’Etat doivent être mieux utilisées pour produire des impacts positifs.

Un débat public consacré à la transparence et à la redevabilité a réuni des acteurs de la société civile, des universitaires et des représentants de l’État. Organisé à l’Université d’Ambohitsaina, ce débat se déroulait autour d’un thème direct : « Refondation nationale : quels changements dans le processus budgétaire ? » La rencontre a été initiée par la CCOC, le mouvement Rohy et Tatao, en collaboration avec le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) et la Faculté EGS de l’Université d’Antananarivo. Au centre des échanges, la question d’un budget plus utile, plus lisible et plus orienté vers les résultats. Représentant le MEF, le DG du Budget et des Finances, Bototsara Mbolatina Lucien James, a défendu une ligne qu’il veut sans ambiguïté. « La Loi de finances 2026 traduit une ambition simple et exigeante : mettre le budget au service de résultats concrets pour la population », a-t-il déclaré, avant de résumer l’esprit du texte : « croissance, rigueur et impact ». Selon lui, l’objectif est de « mieux cibler et mieux dépenser », afin que « l’argent public produise un bénéfice réel, visible et suivi ».

Transparence et dialogue

Dans cette logique, les priorités annoncées se veulent structurantes, allant de l’énergie et de l’eau à la santé, l’éducation et la formation, l’emploi et l’entrepreneuriat, sans oublier la solidarité et le développement inclusif. Mais au-delà de la liste, l’intervenant a insisté sur la méthode. « La crédibilité commence par le respect du cadre : un budget présenté à temps, pour permettre un débat réel », a-t-il souligné, estimant que la participation ne doit pas rester un slogan, mais se traduire par « des moments clairs de dialogue » et une redevabilité sur les choix retenus. A noter que le débat s’inscrit dans une dynamique plus large engagée depuis le 30 octobre 2025, marquée par des réformes visant la gouvernance budgétaire et la relance économique. Le MEF met en avant le dépôt dans les délais légaux du projet de loi de finances, le dialogue renforcé avec les différents acteurs, incluant partenaires internationaux, et des priorités axées sur la relance, la rationalisation des dépenses, l’optimisation fiscale et la dynamisation des marchés publics. Dans les prochaines semaines, des Assises nationales pour la relance économique sont annoncées, avec la promesse d’un modèle fondé sur l’équité, afin que chacun puisse entreprendre, créer, grandir et prospérer.

Antsa R.

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3 Commentaires

  1. la refondation commence par donner un vrai budget aux régions seuls compétents pour un développement pour la population locale

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