
Le programme PROGRES (Programme de Résilience et de Gestion des Risques), financé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole), cible prioritairement les jeunes âgés de 14 à 35 ans, issus des ménages les plus vulnérables.
Il vise notamment à améliorer durablement leurs conditions de vie tout en renforçant la résilience des populations rurales face aux défis liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. D’aucuns reconnaissent que Madagascar est particulièrement exposée aux risques climatiques. La mise en œuvre de ce programme lui permet ainsi de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et du bien-être des communautés ainsi qu’au développement économique rural. Pour ce faire, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, à travers le programme PROGRES, réaffirme son engagement en faveur de la jeunesse entreprenante. Ce dispositif a été conçu pour accompagner les jeunes porteurs d’idées innovantes dans la transformation de leurs initiatives en projets entrepreneuriaux durables et pérennes.
Dix régions
Ainsi, 298 jeunes se sont déjà engagés dans la phase de pré-incubation, marquant leur entrée officielle dans le parcours entrepreneurial, a-t-on appris. Cette action a été déployée dans 10 régions d’intervention du programme, à savoir, Menabe, Melaky, Bongolava, Haute Matsiatra, Ihorombe, Anosy, Androy, Atsimo Andrefana, Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana. Cette phase de pré-incubation constitue une étape clé visant à renforcer les capacités techniques et managériales des participants, notamment à travers la compréhension de l’environnement des affaires, l’orientation et la structuration des idées d’entreprise. La promotion et l’ancrage de l’esprit entrepreneurial ainsi que la création et la modélisation de projets concrets et l’application de la méthode GALS (Gender Action Learning System), font également partie des sujets abordés lors de la formation de ces futurs entrepreneurs ruraux. Il est à noter qu’en une année de mise en œuvre, le programme PROGRES a octroyé un appui financier à 31 micro-entrepreneurs. Ces jeunes ont pu créer des Micro-Entreprises Rurales et exercent aujourd’hui pleinement leurs activités au sein du tissu économique local, a-t-on conclu.
Navalona R.



