
Alors que toutes les affaires judiciaires liées aux élections (dossiers électoraux) sont en cours, sauf celles concernant la commune de Sakaraha – Andohan’ilakaka, qui est une petite commune rurale, celle de la Commune Urbaine d’Antananarivo reste bloqué
L’affaire opposant le Tiako i Madagasikara (TIM) à Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), concernant l’élection du maire d’Antananarivo, demeure en suspens, un mois après l’audience du 19 novembre. Bien que le dossier ait été porté devant le Conseil d’État, la décision judiciaire n’a toujours pas été rendue, et la publication a été reportée à une date indéterminée. Actuellement, l’affaire est en voie d’enrôlement, ce qui suscite de nombreuses interrogations. La principale question reste : pourquoi ce retard, et quels sont les obstacles qui ralentissent la résolution de cette affaire cruciale pour la capitale malgache ?
Inquiétude
L’avocat du candidat Tojo Ravalomanana a exprimé son inquiétude quant à l’instabilité que cette situation génère pour la ville d’Antananarivo. Selon lui, l’absence de décision judiciaire nuit gravement à la gestion de la commune. Le maire actuel est sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire SMGD-CNAPS, ce qui empêche la prise de décisions importantes, notamment en matière de gestion des finances et des infrastructures. L’attente d’une décision judiciaire est donc perçue comme un frein à la stabilité et à la gestion légitime de la ville. En effet, selon les informations du Conseil d’État, le dossier est toujours en cours d’enregistrement et n’a pas été transmis au Commissariat Général, suscitant des interrogations sur les raisons de ce retard. Le TIM exige une accélération de la procédure, soulignant l’urgence d’une décision pour restaurer une gouvernance stable à Antananarivo.
Maire légitime
En tout cas, la capitale fait face à des problèmes majeurs tels que les embouteillages, les inondations et une gestion illégale des parkings par le CNAPS. La gestion municipale actuelle est jugée inefficace, ce qui accentue le besoin d’un maire légitime pour résoudre ces crises. Lors d’une conférence de presse, tenue hier, les conseillers municipaux du TIM ont d’ailleurs exprimé leur mécontentement, notamment sur l’affaire SMGD et CNAPS, soulignant l’impact négatif sur l’image de la ville. Le parti dénonce des irrégularités électorales, l’utilisation abusive de biens publics et réclame une solution rapide pour restaurer la légitimité du maire et assurer une gestion stable. Quoi qu’il en soit, un an après les élections municipales, tout est encore incertain pour Antananarivo la capitale.
Julien R.



