Semaine de réjouissance en perspective pour les chrétiens en particulier, mais dans le monde en général avec la célébration de la nativité qui tombe cette année un jeudi.
Le Salut du monde
Pour Madagascar en particulier, le peuple malgache va célébrer Noël dans un contexte de crise politique et économique qui met la population dans un désarroi, avec notamment une absence de visibilité quant à l’issue du contexte politique qui prévaut. Sans oublier les difficultés quotidiennes d’une population dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté absolue. Ce qui n’empêchera pour autant pas aux familles malgaches dont la résilience est légendaire, de célébrer la Nativité dans la joie et l’allégresse. Et de garder ainsi l’espoir d’un avenir meilleur car l’histoire biblique montre que la naissance de Jésus Christ qui incarne le salut ne s’était pas faite dans l’abondance, ni de la stabilité car c’est l’histoire d’un enfant qui est né dans une simple étable. Une naissance dans la précarité en somme, mais qui a été pour les croyants, le point de départ d’une marche vers le salut. A travers Jésus Dieu rejoint l’humanité dans ses nuits les plus sombres, sans bruit, mais avec une promesse durable comme le mentionne les écritures saintes dont Isaïe 9 -1 : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi. » A Madagascar, la semaine de Noël s’ouvre aujourd’hui avec une économie qui vacille et une confiance politique qui s’érode. Mais gardons la foi en fêtant Noël dans la joie puisque même si le Christ était né dans la précarité d’une mangeoire, Il est avant tout le Salut du monde. Comme l’annonce Jean 3 : 16 le verset le plus connu de la bible « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
R.Edmond



