L’ancien président du Sénat a finalement accepté de se soumettre à l’exécution d’un mandat d’amener pris à son encontre par le Procureur général près la Cour de cassation.
La situation se complique pour le général Richard Ravalomanana. L’ancien président du Sénat risque de passer les fêtes de fin d’année soit en garde à vue, soit en prison, loin de ses proches et de ses petits-enfants. Après avoir, dans un premier temps, refusé d’obtempérer à son arrestation, prévue depuis le 24 décembre dernier, le Gal Baomba a finalement accepté de se soumettre à l’exécution d’un mandat d’amener pris à son encontre par le Procureur général près la Cour de cassation. Il était 10h30 samedi lorsqu’un haut responsable du ministère de la Justice s’est présenté à son domicile à Ambatovinaky afin de le convaincre de renoncer à son projet de prendre les armes pour contester son arrestation. Trente minutes plus tard, à 11 heures, il est sorti sous escorte. Son arrestation s’est finalement déroulée sans heurt, malgré les tensions observées ces quatre derniers jours à Ambatovinaky.
Homicides et blessures
Officiellement, le général Richard Ravalomanana serait placé en garde à vue au Toby Ratsimandrava. Selon les explications du Procureur général près la Cour d’appel, Didier Alban Razafindralambo Andriamahazonoro, plusieurs chefs d’inculpation pèsent sur l’officier général, notamment l’usurpation de fonctions, l’atteinte à la sûreté de l’État, l’incitation à la haine, mais aussi — et surtout — la complicité d’homicides et de blessures volontaires. Il est en effet accusé d’avoir joué un rôle crucial dans les violences et les répressions commises contre les manifestants lors du mouvement des Gen Z. Il lui est reproché d’avoir donné des ordres aux forces de l’ordre de tirer et de violenter les opposants. Il serait ainsi soupçonné d’avoir commis des infractions en dehors de ses attributions, un chef d’institution n’étant pas habilité à donner des ordres aux forces de l’ordre. C’est pour cette raison que l’affaire relève de la juridiction de droit commun, conformément aux dispositions de la Constitution, a expliqué le Procureur général près la Cour d’appel, pour justifier le fait que le dossier ne soit pas porté devant la Haute Cour de justice. L’évolution de l’enquête permettra de confirmer ou non la véracité des accusations portées contre l’ancien président du Sénat. La question demeure également de savoir comment le Gal Baomba a pu exercer une telle influence sur les éléments déployés sur le terrain. Quid, dès lors, de l’éventuelle implication des hauts responsables de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale, alors que ni le SEG, ni le COMGN, ni la hiérarchie militaire ne sont, pour l’heure, inquiétés. Quoi qu’il en soit, le Gal Baomba risque gros dans cette affaire.
Davis R




Alors mon général !!!
Cà se passe bien en GAV,!!!!
C’est CHAUD HEIN !!!!!
CÀ c’est le HORS D’ŒUVRE !!!!
Le Plat de RÉSISTANCE VIENDRA APRÈS !!!