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mercredi, décembre 31, 2025
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Marie Michelle Sahondrarimalala : Pour une concertation nationale inclusive incluant les exilés politiques

Alors que la préparation de la concertation nationale est loin de faire l’unanimité, les partisans de l’ancien régime insistent sur le fait que la réussite de celle-ci repose sur un pilier unique : l’inclusivité totale, incluant sans condition les exilés politiques.

L’ancienne ministre, Marie Michelle Sahondrarimalala, prône un changement émanant de la base.

« Zéro exclusion ». C’est ce qui résume en substance la déclaration de la députée de Fianarantsoa et non moins ancienne ministre de l’Éducation nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, qui a souligné que la bonne conduite d’une concertation nationale doit se faire dans un cadre inclusif, afin d’éviter des problèmes à l’avenir. Elle a insisté sur le fait qu’aucune exclusion ne doit avoir lieu lors de la préparation des discussions préalables à ce processus qui devait conduire vers la Refondation du pays.

Exilés politiques. L’un des points les plus sensibles de cette préparation concerne notamment le sort des « exilés politiques ». Sur ce dossier brûlant, la députée de Fianarantsoa s’aligne sur les recommandations des instances internationales. Elle a rappelé avec insistance que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine (UA) exigent une participation de tous les acteurs. Selon elle, aucune exclusion ne doit entacher la phase préparatoire. Cette main tendue vers les exilés politiques est perçue comme un gage de stabilité pour la suite du processus, visant à légitimer les décisions qui sortiront de ce grand raout national.

Charte de la transition

Le chronogramme est serré. Selon les explications de l’élue, cette phase de dialogue n’est que le prélude à une restructuration profonde de l’État. L’aboutissement de ces échanges devra être l’établissement d’une « Charte de la transition ». Ce document cadre permettra de définir les nouvelles structures de gouvernance et de désigner les membres qui présideront aux destinées du pays durant cette période charnière. Le tout doit être bouclé avant le 28 février 2025. Un délai ambitieux pour un chantier colossal : la rédaction d’une nouvelle Constitution. « Une fois cela accompli, il sera possible de commencer à rédiger une nouvelle loi fondamentale, condition préalable à une véritable réforme du pays », a insisté Marie Michelle Sahondrarimalala. Pour elle, il ne s’agit pas d’un simple ajustement technique, mais d’une refondation nécessaire.

Structures de proximité. Revenant sur les racines de la crise, le Dr Sahondrarimalala a analysé la chute du régime Rajoelina comme la conséquence directe des « préoccupations sociales » des citoyens. Face à ce constat, la députée prône un retour vers la base. La transformation de Madagascar ne pourra se faire, selon elle, sans l’implication directe des structures de proximité. Elle appelle ainsi à assurer la pleine participation des Fokontany dans le processus de transformation nationale. Pour l’ancienne ministre, le salut de la Grande île passera par cette alliance entre la haute sphère politique et les réalités du terrain. Reste à savoir si cette volonté d’ouverture sera partagée par l’ensemble de la classe politique dans les semaines à venir.

Julien R.

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