Le festival de danse Ambony-Ambany Urban Art Festival se tient dans la ville d’Antananarivo du 19 au 22 février. Cette année, ateliers, battles et concours sont au programme, placés sous le signe de la Paix.
4 à 5 pas de danse, du hip hop, du breakdance, et finalement des pas de danse sans étiquette pour Monsieur tout le monde, mais des pas qui suivent à la fois des techniques de base, agrémentés d’apport artistique personnel pour ces jeunes. C’était hier à l’IKM Antsahavola, lors de l’atelier animé par Byron Cox, danseur de Hip Hop et de House, et par Kaisa Nieminen et Marika Peura, venus de Finlande pour le Hip Hop et le Waacking. Les danseurs amateurs, en voie de professionnalisation et qui veulent s’exprimer en tant que tels, viennent des écoles et instituts supérieurs de la capitale. Cet atelier entre dans le cadre du festival Ambony-Ambany Urban Art Festival, qui se tiendra jusqu’au 22 février à l’IFM, IKM, AFT et au palais des Sports de Mahamasina.
Paix. Organisée par l’association Dance Team Madagascar, cette première édition de Ambony-Ambany – Urban Art Festival sera placée sous le signe de la paix. Créée en 2013 sous l’initiative du danseur Daddy de la Compagnie Up the Rap, et de quelques autres membres de la Dance Team International, cette association voudrait faire de la danse un outil d’éducation. Ainsi, depuis le mois d’octobre 2014, et ce, en vue de ce festival, elle a mis à disposition des formateurs de danse à travers plusieurs écoles et instituts, dont le Lycée Français d’Ambatobe, le LMA, INSCAE, UCM, Lycée Privé Ambohipo, LTC, Saint-Etienne Ambanidia… Agés de 10 à 25 ans, ces jeunes se mettront par équipe pour présenter une chorégraphie sous le thème de la paix. Enfin, outre ce festival, l’association Dance Team Madagascar voudrait permettre aux jeunes danseurs de se professionnaliser dans la discipline des danses urbaines et contemporaines, de créer un lien culturel, social et économique, entre les pays scandinaves et les îles de l’Océan Indien, et vulgariser, voire rehausser l’image des danses urbaines.
Anjara Rasoanaivo
