Décidément, les bandits sont omniprésents dans l’île. Quittent à ce qu’ils débarquent aux parcs nationaux pour accomplir leur basse besogne. Vendredi dernier, une ressortissante japonaise a été gravement blessée par des tirs d’armes en possession des bandits. La victime est une chercheuse environnementale, a-t-on appris de sources proches des forces de l’ordre. Suite à ses blessures et à son état, une hospitalisation d’urgence dans la capitale s’avère être nécessaire. Dans cette partie du pays, les attaques et autres actes de banditismes sont devenus monnaies courantes. Avisées, les forces de l’ordre ont tout de suite mené une enquête sur cette attaque. Un pareil méfait s’est produit il y a deux mois dans un parc national de la montagne d’Ambre, situé au nord de l’île. Quatorze touristes ont subi la violence des bandits et se sont vus délestés de leurs passeports, devises et d’autres équipements tels que les appareils photo et camera. Ces faits indiquent que nos parcs nationaux très prisés par les touristes deviennent des endroits fertiles aux agissements des bandits des grands chemins. Les postes de police sont situées souvent loin, très loin de l’endroit et facilite ainsi le travail des malfrats. Comme ce fut le cas à la Montagne d’Ambre dans l’Ankarana où le bureau le plus proche des forces de l’ordre se situe à une vingtaine de kilomètres et plus encore, les éléments ne sont pas motorisés. Des actes qui sont en passe de devenir des banalités et qui mettent en cause la vie des touristes et, bien entendu, du tourisme en général, méritent d’être pris en compte par les responsables des forces de l’ordre. Il est temps de sécuriser nos parcs…
Didi R.