« Il y au eu quelques détails qui devaient être réglés avant de procéder à cette démarche ». C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy, après avoir déposé auprès de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) à Ambohidahy, les dossiers relatifs à sa déclaration de patrimoine. Un an, ou enfin presque, après avoir été élu député d’Andapa, et 8 mois après son élection au perchoir de la Chambre basse, Jean Max Rakotomamonjy décide de se soumettre aux exigences de la Constitution prévoyant une obligation de déclaration de patrimoine pour tous les responsables étatiques. Bon nombre d’observateurs se demandent quels ont été ces détails qui devaient être réglés pendant une durée d’un an. L’esprit d’une déclaration de patrimoine n’est-il pas d’assurer le respect de la transparence au sein de l’Administration publique ? Quoiqu’il en soit, en déclarant officiellement ses avoirs, le président de l’Assemblée nationale sert d’exemple à ses autres confrères parlementaires. Depuis le début de cette législature, des soupçons de corruption pèsent sur les députés. Jean Max Rakotomamonjy constitue donc le douzième député sur les 151 membres de la Chambre basse, qui s’est rendu à Ambohidahy après Guy Rivo Randrianarisoa, Félix Randriamandimbisoa, Randriamampianina Ramilison, Rasoanomenjanahary Fidelis Justin, Abel Zafimahatratra, Ratsivalaka Michel, Rafenomanantsoa Aina, Razanamahasoa Christine, Mamod’Ali Hawel, Ramaherijaona Hajanirina et Harinosy Rabenerika Charlot. A noter que le député de Soavinandriana Itasy a également déposé auprès de la HCC, hier, ses dossiers de déclaration de patrimoine.
Davis R