Auparavant, toute action de lutte anti-acridienne nécessitait des études d’impact environnemental. L’Office National de l’Environnement effectuait le contrôle sanitaire et les impacts sur l’environnement sur l’utilisation des pesticides et le processus de traitement des zones infestées par les criquets, et ce, en collaboration avec les universitaires, les services Toxicologie et les médecins-inspecteurs. « Maintenant, l’ONE n’est jamais impliqué alors que la qualité des pesticides importés doit être contrôlée et validée par ces acteurs car les effets néfastes à l’homme et à l’environnement pourraient être allés jusqu’à long terme », a expliqué Rakotoary Jean Chrysostome le DG de l’ONE. Il interpelle ainsi l’Etat, car il y a des cahiers des charges à respecter lors de ce processus de lutte anti-acridienne.
Navalona R.