Il faudra dire « qui » est le problème en ce moment mais non plus « où » est le problème avec cette histoire de terrain synthétique de Mahamasina. La fédération internationale de football a donné son accord et un financement à 100% pour rendre ce terrain synthétique. La fédération malgache a accepté. Mais les travaux n’ont pas encore commencé.
Au début, c’était seulement pour une utilisation du terrain par la discipline football, mais au fur et à mesure que les tractations ont évolué, le rugby pourra aussi utiliser ce grand terrain. Il aura droit à 10 matches par an, internationaux et nationaux. Savez-vous qu’un terrain synthétique peut-être utilisé 24 heures sur 24 et ce, avec une espérance de vie de 25 ans ? La FIFA fournira aussi les matériels pour les entretiens. La commune urbaine d’Antananarivo est partante, alors « qui » est le problème ?
Techniquement, les fibres d’un terrain synthétique sont renforcées pour permettre l’utilisation par la discipline rugby et la FIFA ne dit pas non à ce renforcement. Les dessous du terrain seront revus côté irrigation et évacuation d’eau et de structures en béton l’entoureront. Les mesures d’accompagnement comme la mise en place de chaises pour les gradins resteront les affaires de l’Etat malgache.
L’idée de faire du stade d’Alarobia en terrain synthétique a déjà été avancée aussi mais n’a pas vraiment abouti. Le ministère des Sports, la commune urbaine d’Antananrivo et la fédération malgache de football se sont penché dessus. L’athlétisme aussi avait son mot à dire. Et finalement, retour aux tractations sur Mahamasina. Alors, avec la FIFA qui dit oui, le rugby et le football qui suivent le mouvement ainsi que la commune urbaine, pourquoi ne pas s’atteler à la tâche ?
Anny Andrianaivonirina