Il ne reste plus que 20 000 ha de forêt sur les 68 000 ha de terrain de la société Fanalamanga, à Moramanga. En effet, la déforestation a frappé la zone, suite aux exploitations sauvages, aux feux de brousse et aux exploitations illicites de ressources forestières. « J’ai été nommé pour rétablir cette situation désastreuse. D’ici 10 à 15 ans, nous devons réussir la restauration des forêts de Fanalamanga sur l’ensemble des 68 000 ha. Aujourd’hui, nous établissons des partenariats gagnant-gagnant avec des opérateurs privés pour intensifier le reboisement. Les sociétés comme Vima Woods peuvent exploiter une zone délimitée de la forêt, mais à chaque fois qu’elle coupe un arbre, elle doit réussir à en planter dix », a affirmé le DG de Fanalamanga, Augustin Rakotonirina, lors d’une journée de reboisement sur le site, vendredi dernier. Le premier plant mis en terre a d’ailleurs été baptisé « espérance », pour exprimer cette nouvelle vision. A noter que 180 000 m3 de bois sortent chaque année de la forêt de Fanalamanga. 98 % des pins mis en vente sur le marché à Madagascar viennent de cette zone. Malgré la forte demande, le gérant de la société a évoqué la possibilité d’une exploitation durable.
Antsa R.
