
La grève d’avertissement des inspecteurs et contrôleurs du travail a pris fin, hier. Aucun écho quant à leurs revendications n’a été entendu et les autorités gouvernementales n’ont, jusqu’à hier, entamé aucune démarche auprès du syndicat en vue d’une solution.
Les inspecteurs et contrôleurs du travail reprendront le travail à partir de ce jour, après 72 h de grève d’avertissement, entamée depuis lundi dernier. Une décision prise lors de l’assemblée générale, hier, et en respect aux procédures légales. La reprise du travail couve, toutefois, un nouveau regain de tension au sein du corps de l’inspection du travail, dans la mesure où le syndicat prévoit déjà de se mettre à nouveau en grève la semaine prochaine, si aucun compromis ne serait toujours pas trouvé d’ici au début de la semaine.
Le corps de l’inspection du travail s’achemine ainsi vers la grève générale à partir de lundi. Une manière de durcir le ton, après des années de démarche infructueuses en faveur de ce corps de métier qui s’estime extrêmement lésé en comparaison avec d’autres corps dans la fonction publique. La principale revendication des inspecteurs et contrôleurs du travail concerne, bien entendu, leur statut particulier. S’y ajoute le retour à un département unique pour l’emploi et le travail.
Pour l’heure, les inspecteurs et contrôleurs du travail s’en tiennent à cette annonce d’une grève générale prévue lundi prochain, et attend que le camp d’en face se manifeste d’ici là. Enfin, peut-être…
Hanitra R.