Pas de service minimum pour les inspecteurs et les contrôleurs du travail tant que des réponses satisfaisantes de la part de l’Etat ne soient obtenues.
Les inspecteurs et contrôleurs du travail ne lâchent pas prise. Suite à leur manifestation d’hier à Antsahavola, ils entendent poursuivre leur grève tant que toutes leurs revendications ne soient pas satisfaites. Ainsi, ils se sont une nouvelle fois réunis devant le portail de leur bâtiment en brandissant des banderoles et des affiches mentionnant: « inspecteurs et contrôleurs du travail en grève, 0 service minimum ». Ce qui signifie l’arrêt total de leur service jusqu’à ce que la situation ne soit arrangée. En effet, cette grève a commencé depuis quelques jours après qu’ils aient réclamé un régime particulier qui régisse leur fonction, et également, un ministère indépendant. Dans ce sens, ils revendiquent, entre autres, la rectification de leurs indemnités de logement et de leurs indemnités de déplacement. « Dans le ministère de la Fonction Publique, pourquoi le département de la fonction publique gagne-t-il 93 % du budget ? Et pourquoi ne nous revient-il que les 7 % restants ? Ce n’est pas juste », a affirmé leur porte-parole. A noter qu’ils ont déjà effectué une grève de 72 h afin de trouver un compromis avec l’Etat, mais sans grand résultat. Des rencontres ont également déjà eu lieu, mais les résultats ont été, selon eux, toujours insatisfaisants. Ainsi, en attendant, place à la grève, ceci, « d’une façon illimitée ».
Arnaud R.
