Les jurys internationaux incluant entraîneurs, joueurs et journalistes (dont celui de Midi Madagasikara) ont porté leur choix sur le Portugais Cristiano Ronaldo pour ravir le Ballon d’Or 2013.
C’est fait. Le Portugais Cristiano Ronaldo a ravi, pour la seconde fois le Ballon d’Or de la FIFA. Un choix peut-être logique en raison du talent individuel de l’attaquant du Real de Madrid mais pas toujours justifié.
Franco-française. Autant le dire en effet, Ronaldo n’a rien gagné durant la saison 2012- 2013 mais avec ce deuxième Ballon d’Or de sa carrière, il n’a pas non plus tout perdu.
Et sans le dire, ce talent individuel avec notamment son triplé contre la Suède d’Ibrahimovic lors du barrage pour le Mondial brésilien a fait basculer le vote d’une frange des électeurs.
Des jurys qui ont, de toute évidence, mis de côté les performances de Franck Ribéry qui avait pourtant tout gagné avec un doublé coupe et championnat d’Allemagne, la Ligue des champions et même le Mondial des clubs sans oublier le titre de meilleur joueur européen, même si aux yeux des autres, ce dernier trophée, il le devait au président Michel Platini avec en filigrane une solidarité franco-française pour celui qui a vu le jour à Boulogne-sur-mer et a fait parler de lui dès son entrée au centre de formation de Lille.
Knysna. Au bout en fait et pour donner raison à ceux qui ont choisi Cristiano Ronaldo et même Lionel Messi, étonnant deuxième alors qu’il avait passé plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain, il faut revenir sur le passé peu glorieux de Ribéry montré du doigt non seulement sur l’incident de Knysna quand il se trouvait être le porte-parole des Bleus qui ont fait la grève lors du Mondial sud-africain, mais aussi durant cette année 2010 à oublier, le scandale Zahar, une jeune prostituée de 17 ans.
Deux faits que n’arrivent pas à faire oublier le changement de comportement notable au sein du Bayern de Munich quand il a aidé le jeune Autrichien Alaba à devenir une pièce-maîtresse du club bavarois ou encore chez les Bleus où il a offert un but à Karim Benzema mis à mal par les critiques. Autant de bonnes actions qui ne comptaient que pour du beurre en faveur d’un Portugais qui, et c’est vrai, avait tout pour plaire aux femmes.
Clément RABARY