La connaissance de l’état de la biodiversité s’est beaucoup accrue ces dernières années, aussi bien au niveau mondial qu’au niveau national pour Madagascar réputé pour sa biodiversité. Avec le changement de l’environnement, on est contraint de mettre certaines espèces dans les parcs pour leur préservation, mais aussi pour le développement du tourisme, d’après Sahondra Rabesihanaka, chef de service de la gestion de la faune et de la flore au sein du ministère de l’Environnement. La semaine dernière, du 24 au 28 mars dernier, plusieurs réunions et ateliers ont été organisés pour améliorer la capacité des gestionnaires des parcs. Avec l’association des Zoos en Europe (EAZA (European association zoos and aquaria), des responsables de parcs à Madagascar, des employés du ministère, des étudiants vétérinaires et des spécialistes malgaches en activité ont assisté à des séances de renforcement de connaissances sur les lémuriens, dans l’objectif d’améliorer le bien-être de l’animal. Ces formations concernent, entre autres, l’alimentation et la connaissance générale sur les lémuriens. « Nous avons par exemple pensé à la banane lorsqu’on parle d’alimentation des lémuriens. Or, la banane contient trop d’éléments sucrés et ne convient pas aux lémuriens. C’est ce genre de connaissance qu’ont bénéficié les participants au partage d’expérience », a précisé Sahondra Rabesihanaka. Par ailleurs, aucune loi régissant la gestion des parcs qui pratiquent l’élevage de lémuriens en captivité n’existe pas encore à Madagascar, mais un plan d’action est en cours d’élaboration.
Antsa R.
