35 Etats, 14 organisations internationales de l’aviation civile et 297 participants ont assisté à la réunion sur le développement durable du transport aérien en Afrique, qui s’est déroulé au Carlton Anosy du 25 au 27 mars dernier. L’organisation et les résultats de la rencontre ont été satisfaisants, selon les participants étrangers. Interview d’Olumuyiwa Aliu, président de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et du directeur exécutif de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme), Marcio Favilla.
Midi Madagasikara. Quel est votre point de vue sur la résolution et l’organisation de cette réunion à Antananarivo ?
Directeur de l’OMT. La résolution prise est importante pour fortifier le secteur aérien à Madagascar et dans les îles Vanille pour une destination touristique de qualité. Il faut générer des moyens pour les touristes. Pour cela, il est nécessaire de travailler avec les autres pays pour optimiser les connexions entre pays. Madagascar est un pays clé pour faire avancer les démarches. Pour ce qui est de l’organisation, tout a été satisfaisant, non seulement pour la logistique mais également en ce qui concerne l’attitude chaleureuse dans l’accueil des participants. On pouvait sentir l’enthousiasme des Malgaches pour la tenue de cette réunion.
Midi. Quelle est l’importance de cette réunion OACI à Antananarivo pour Madagascar et pour l’Afrique ?
Président de l’OACI. Le transport aérien relie les Etats africains aux marchés régionaux et mondiaux. Pour Madagascar, le tourisme dépend grandement de ce secteur d’activité. Le développement durable du transport aérien peut être donc déterminant pour les pays africains et les résolutions prises durant cette rencontre peuvent conduire à cet objectif.
Midi. Comment trouvez-vous l’avancement du processus USUOP, ou l’amélioration de la sécurité et de la sûreté menée par l’ACM ?
Président de l’OACI. Comme votre ministre du Transport l’a annoncé, Madagascar a déjà dépassé la moyenne en Afrique en termes d’évaluation de la sûreté et de la sécurité. L’OACI a déjà constaté ces efforts et ces évolutions, mais nos experts vont encore les valider avant que nous fassions un rapport pour l’Union européenne afin que Madagascar réussisse à sortir de l’annexe B.
Antsa R.