« L’arrestation s’est produite à Antananarivo. Je suis ici à Fénérive-Est. Je ne suis au courant de rien. Le Premier ministre m’a appelé tout à l’heure pour m’annoncer l’arrestation d’Alain Ramaroson. Je ne peux rien dire pour le moment ». C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le Général de Corps d’Armée, Paza Didier Gérard quelques heures après l’arrestation du président national du parti Masters par des éléments du GSIS. Une manière à lui de faire savoir que l’ordre ne venait pas de lui. Le SEG a préféré renvoyer la balle dans le camp du premier responsable de l’Emmoreg Analamanga. « Il existe un haut responsable à la tête de l’Emmoreg, c’est à lui que vous devriez poser la question », a déclaré le Général Paza Didier Gérard. En tout cas, aux yeux des observateurs, cette affaire constitue une énième « bourde » commise par la Gendarmerie nationale, après l’affaire du kidnapping commis par des éléments du GSIS et l’affaire Mananjary. D’autant plus que cette fois-ci, l’affaire risque de faire tache d’huile. A suivre.
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