Suite à l’affaire Alain Ramaroson, le journaliste de la Radio Viva, Soava Andriamarotafika a été auditionné pendant 45 minutes ou enfin presque, auprès de la Gendarmerie de Betongolo hier. Le président de l’AJRP a été aperçu dans la voiture d’Alain Ramaroson lors de l’arrestation de ce dernier à Vassacoss. Notre collègue a été convoqué à deux reprises par les enquêteurs. Durant son audition, il a été assisté par son avocat, mais aussi par le président de l’ordre des journalistes, Gérard Rakotonirina. Soava Andriamarotafika a recouvert la liberté juste après son audition. Pour l’instant, aucune précision sur les chefs d’inculpation n’a été divulguée. « Les enquêteurs ont refusé de préciser de quoi l’on m’accuse », a-t-il déclaré à la sortie du bureau de la Gendarmerie. D’après les rumeurs, Soava serait inculpé de complicité d’organisation d’une manifestation non autorisée. Face à cette affaire Soava Andriamarotafika, les journalistes ont décidé de mettre en place une cellule de crise. Dans un communiqué publié hier, cette entité dénonce les intimidations contre la presse, le non-respect de la liberté de presse et de la liberté d’expression. Aussi une mise en garde a-t-elle été lancée à l’encontre des tenants du régime et du Commandant de la CIRGN Analamanga. Pour sa part, le vice-président de l’Ordre des journalistes, Didi Ratsimbazafy a exprimé sa compassion envers Soava Andriamarotafika. Toutefois, selon ses dires, « cette audition est tout à fait normale dans la mesure où le journaliste de la Radio Viva a été aperçu aux cotés d’Alain Ramaroson le jour de l’arrestation ».
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