La fête pascale n’est pas passé sans incident, comme beaucoup de monde l’espérait. Huit personnes ont trouvé la mort et des centaines de blessés ont été à déplorer.
Des églises pleines à craquer, le dimanche, des foules en liesse et spectacles à guichet fermé, le lundi … bref le week-end pascal a permis à bon nombre de personnes de se prelasser. Mais pas pour toutes ! Le service des urgences ainsi que la réanimation médicale à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), Ampefiloha, ont été debordés, ce week-end. Près de 178 blessés ayant besoin des soins d’urgence y ont été admis, bilan enregistrer, hier, vers la fin d’après-midi. Du côté de la morgue, huit personnes gisaient sur la table mortuaire. Deux d’entre elles mortes dans des accidents de circulation dont l’un s’est produit à Ambohimangakely dans la nuit du dimanche. Un chauffard a mortellement fauché deux hommes sur le trottoir, alors que tous deux rentraient d’un culte du soir. L’un, touché à la tête n’a pas survécu au choc. Heureusement pour l’autre, les deux jambes cassées, a été transporté d’urgence à l’hôpital. Le même scénario s’est reproduit à Andranomena, au petit matin du lundi de pâques, où un individu a été percuté de plein fouet par un véhicule. Il était mort sur le coup. D’après les renseignements émanant de l’hôpital HJRA, 29 personnes grièvement blessées d’accident de la circulation ont été admises au centre de soins intensifs. Par ailleurs, la recrudescence de l’insécurité dans la capitale a fait que le week-end pascal n’était pas une trêve pour les bandits de grand chemin. Un homme d’une trentaine, mutilé à coups de poignard, a été trouvé mort du côté de l’arrêt de bus 119, à Ankatso. D’autres individus très mal au point, ont péri en cours de route vers l’hôpital. En tout, huit malchanceux ont rendu l’âme durant cette fête de pâques. Au-delà de cette situation, l’abus de boissons alcooliques, les différentes querelles violentes sur les voies publiques, causant des blessures graves, des intoxications alimentaires et des tentatives de suicide pour des raisons que seuls leur auteur pourraient connaître, n’ont pas permis à certains de passer cette fête dans le bonheur total.
m.L