A Behoririka vendredi soir, il a mieux valu réserver une place. La salle du Piment Café a vraiment été trop étroite pour accueillir les fans de Samoela. Toujours au top de sa forme, ce « Bandy Akama » continue de caracoler dans le cœur des Tananariviens. La salle a donc été évidemment pleine à craquer. Chaises, tables, entre les chaises et bar, plus aucun espace pour bouger. Chaque titre est repris en chœur par une vraie foule déchaînée. On chantait comme « Eny ambony tamboho » et tant pis pour les « que dira-t-on » puisque vendredi soir, place au défoulement. Dans la salle, les plus vaillantes sont mêmes montées sur scène pour s’accaparer du micro, pour chanter « Kalakely », même si la salle n’a pas semblé apprécier cette parenthèse. Mais peu importe, c’était vendredi, c’était la fête. Samoela, entouré de ses musiciens, a repris tous ses tubes. Personne n’a perdu aucune miette. Seul moment de répit lorsque l’artiste prend sa pause, permettant au public de sortir quelques minutes, et de fumer quelques tiges de « sigara godoloko amle misy menthol », et voilà que reprennent les « Soly » et les « 0248 TN ». La soirée a continué jusqu’aux aurores, ou presque, l’on traînait des pieds pour rentrer.
Anjara Rasoanaivo
