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mercredi, juillet 16, 2025
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Mines et pétrole : Participation de Madagascar à la semaine de l’EITI au Congo Kinshasa

Alors que Madagascar compte beaucoup sur les ressources minières et pétrolières pour son essor économique, la transparence s’impose dans ces secteurs d’activité.
Alors que Madagascar compte beaucoup sur les ressources minières et pétrolières pour son essor économique, la transparence s’impose dans ces secteurs d’activité.

La semaine de l’EITI (Initiative pour la transparence des industries extractives) se déroule du 13 au 17 avril. Une délégation malgache participe à cette rencontre qui a pour objectif d’améliorer la transparence dans le secteur des mines et du pétrole.

Focus sur la zone Afrique Francophone cette semaine ! L’EITI International (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives) tiendra sa 29e réunion du Conseil d’Administration à Kinshasa, République Démocratique du Congo toute la semaine du 14 avril, autour de laquelle seront organisées de multiples activités qui viseront à mobiliser la zone sur les questions liées aux réformes de l’industrie extractive. Les coordinateurs nationaux de l’EITI et les chargés de communication du Burkina Faso, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, de la Guinée, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, de la République du Congo, du Sénégal et du Togo partageront leurs réflexions et expériences sur la collecte, la gestion et l’utilisation des données de l’EITI. En outre, chaque pays est invité à démontrer comment la mise en œuvre de la norme EITI peut-elle répondre aux priorités nationales en termes de promotion et de gestion durable du secteur minier et pétrolier. Pour le cas de Madagascar, la délégation sera conduite par Rajo Daniella Randriafeno, Secrétaire Exécutif de l’EITI Madagascar.

Mise en garde. « La conformité à l’EITI n’est pas un sceau d’approbation mais plutôt un signe de progrès ». En marge des préparatifs de la  semaine EITI, c’est avec ces quelques mots que Clare Short, présidente de l’EITI International a lancé une réflexion aux 48 pays membres sur le vrai sens de l’appartenance à l’EITI. D’après ses propos, être membre de l’EITI ne revient pas à recevoir un sceau d’approbation, mais plutôt à témoigner de la volonté d’engager un débat public équitable et transparent, appuyé par des données fiables, tels les rapports EITI, et qui peuvent conduire à des réformes constructrices. A ce titre, un bon point a été donné au rapport 2014 (relatant les années fiscales 2012 et 2013) publié par l’EITI Madagascar au mois de janvier dernier, compte tenu des efforts qui ont été accomplis sur la diversité et le niveau de détails des informations contenues dans le rapport.

Le rapport de l’EITI Madagascar a, entre autres, pointé sur la pandémie des trafics illicites et l’omniprésence du secteur informel dans l’activité minière. A été soulevé, à titre d’exemple, le cas des exportations illicites recensées en 2012, équivalant à 600 kg d’or et qui ont fait perdre au moins 780 millions Ariary de redevances à l’État (Estimation des Nations unies / Unctad Stat). Parmi les 48 pays membres de l’EITI, Madagascar fait également partie des huit (8) pays pionniers qui ont déjà publié les recettes fiscales issues du secteur extractif de 2013 – avec le Kazakhstan, la Norvège, la Mongolie, le Sao Tomé, la Zambie, la République du Congo et le Ghana.

Antsa R.

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