Les premiers bilans du BNGRC s’annoncent lourds malgré le fait que le système dépressionnaire n’ait fait que frôler la Grande Ile.
D’après la météo à Madagascar, la perturbation cyclonique «Deliwe» est partie, en continuant sa route vers le Sud-ouest. Hier à 10 heures locales, sa dernière position était à 500 km au Sud-ouest de Toliara. Actuellement, la branche de la ZCIT dans la région de Boeny et de Melaky commence à s’affaiblir. Pourtant, même si ce cyclone n’a pas traversé le pays, les dégâts qu’il a laissés se constatent déjà et s’annoncent plus lourds. En effet, le bilan provisoire du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes Naturelles (BNGRC), fait état de trois décès dans la région Melaky, tous issus du district de Maintirano. Par ailleurs, le nombre des sinistrés ne cesse d’augmenter. A l’heure actuelle, ils sont au nombre de 1009 individus sans abris. Et comme toujours, les infrastructures diverses ne sont jamais épargnées. Deux écoles ont été endommagées, une EPP inondée, et cinq puits d’eau potable également détruits. En effet, c’est la région Boeny qui est la plus endommagée car c’est là-bas que l’on a enregistré 638 sinistrés. Les 371 sinistrés restants ont été enregistrés dans la région Sud-ouest. En fait, ce n’est là que le 4e système dépressionnaire ayant existé depuis cette saison cyclonique, et les dégâts sont déjà si importants. Ce, malgré les efforts entrepris ici et là. Par ailleurs, dans l’Océan Indien, une masse nuageuse est prévue, aggravant le temps qu’il fera surtout dans les régions du Nord-est dans les prochaines 24 heures. Du coup, les pêcheurs et les transporteurs maritimes devraient, selon le BNGRC, être vigilants en raison de la force de la mer, car selon les informations recueillies, elle sera très forte surtout dans la zone comprise entre Diégo et l’Ile Sainte-Marie.
Abondantes. Pour Tanà, ce mauvais temps se constate également avec l’alternance du soleil et des nuages. Pourtant, les pluies se font encore rare. Mais quand elles tombent, elles se font généralement plus abondantes. C’est probablement dû aux conséquences directes du changement climatique. Et ce n’est pas sans impacts pour la ville, surtout sur les infrastructures diverses. Et comme toujours, ce sont les routes qui en souffrent en premier. A titre d’exemple, visiblement, les nids de poule ne cessent de se multiplier et ainsi, de grossir ; faisant ainsi le malheur des usagers. Mais à tout ceci s’ajoutent les ironies de certains techniciens dirigeant la ville, en voulant mettre des gros trous là où il n’en faut pas.
Arnaud R.