
Le CCI d’Ivato était plein comme un œuf, hier, lors des assises nationales entrant dans le cadre du processus de réconciliation nationale. Avec notamment 2 000 participants. Elles ont notamment vu la présence de Hery Rajaonarimampianina, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ainsi que celle de Jean Eric Rakotoarisoa et de Rabotoarison Sylvain.
Deux discours ont été prononcés à cette occasion, celui du Président de la République et celui du président du FFKM. Lors de son intervention, le président Hery Rajaonarimampianina a déploré les crises récurrentes ayant entraîné des conséquences inimaginables. « Même s’il n’y a pas eu des guerres, il y a eu des blessures qui restent »a-t-il souligné. Il a d’ailleurs fait la remarque que «c’est la pratique politique à Madagascar qui a détruit le pays». Il a lancé ainsi un appel afin que les querelles politiques cessent. Tout en prônant la réconciliation des Malgaches avec leur histoire, leurs valeurs et leur culture, notamment le Fihavanana. Pour ce faire a-t-il dit, nous avons besoin de paix sociale, de sécurité et d’élan national. Et de conclure : « une réconciliation nationale nécessite beaucoup d’abnégation et de volonté ».
Réplique. De son côté, le président du FFKM, pasteur Lala Rasendrahasina, a expliqué : « l’on nous a demandé d’organiser le processus de réconciliation nationale » . « Il s’agit d’un appel émanant de bon nombre de gens différents ». Une manière pour ce chef d’église de donner la réplique à ses détracteurs. Il a réitéré également que seul le 4 F pouvait nous conduire à la réconciliation nationale. Il a d’ailleurs émis le souhait de voir la politique de réconciliation régner à Madagascar. Notamment de justice et de réconciliation. Il a reconnu toutefois que « Le chemin à suivre est long et périlleux et plein d’embûches ». Et pour couronner le tout : « sans réconciliation sans fihavanana, point de développement. Il faudrait instaurer un climat d’apaisement ».
Dominique R.