Cela fait vingt ans qu’elle porte haut le flambeau du salegy malgache et qu’on la considère d’ailleurs comme la reine de ce genre musical ayant fait la renommée de notre pays. Ninie Doniah, après une éclipse de quelques années, est décidée à revenir en force et faire profiter son public de cette pêche qu’elle a gardée intacte. Elle revient en force à présent car elle va célébrer ses vingt ans de scène bientôt, en faisant des concerts qu’elle veut être spectaculaire.
Une éclipse assez longue. Quand on lui demande pourquoi elle n’était plus présente sur la scène artistique malgache depuis quelques années, Ninie Doniah esquisse une petite moue. « Je me suis installée en France au milieu des années 2000 et je n’ai donc pas pu offrir à mon public ce à quoi il avait droit. Mais je revenais régulièrement au pays. A présent, je suis décidée de revenir sur le devant de la scène et c’est par le biais de la célébration du vingtième anniversaire que je vais le faire » affirme-t-elle. C’est cette grande manifestation qu’elle est en train de préparer en ce moment. Elle va déjà faire un dîner dansant le 5 juin au restaurant de La Mer à Helville à Nosy Be, d’autres représentations vont avoir lieu par la suite. Mais la plus importante aura lieu le 14 août à Antsahamanitra. « Ce sera un concert grandiose car j’y mettrai beaucoup de moyens pour offrir à mes admirateurs ce à quoi ils ont droit » continue-t-elle. C’est un spectacle important car il précède son véritable anniversaire, le 15 août. Ce retour en force sera accompagné de la sortie d’un nouvel album. Plusieurs nouvelles compositions s’y trouvent. Un clip devrait être d’ailleurs bientôt tourné.
Préoccupations sociales. Ninie Doniah estime que sa position lui dicte d’avoir une conduite responsable vis-à-vis de ses concitoyens. C’est la raison pour laquelle elle s’est investie ces dernières années dans l’accomplissement d’actions sociales. Elle aide notamment les enfants de Nosy Be en offrant des fournitures scolaires à des écoliers. Elle milite aussi contre les violences conjugales.
Patrice RABE
