Près de 20 % des permis miniers concernent la zone Sud-Est de Madagascar. Avec l’importance des ressources minérales dans la région Vatovavy Fitovinany, un Bureau du Cadastre Minier a été installé à Manakara, à l’occasion de la célébration du 15e anniversaire du BCMM. Une importante partie des ressources minières de Madagascar provient de la région Vatovavy Fitovinany. Et pourtant, les exploitations illicites dans cette zone ne sont pas rares. Pour assainir le secteur des mines et formaliser les activités, un bureau du BCMM (Bureau du Cadastre Minier de Madagascar) a été mis en place à Manakara hier, en marge de la célébration du 15e anniversaire de cette Direction rattachée au Ministère auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole. En effet, Manakara a été choisi pour la célébration de cet évènement présidé par le premier ministre Gl Jean Ravelonarivo, avec le ministre des Mines et du Pétrole Joéli Valérien Lalaharisaina, du président du Conseil d’Administration du BCMM, non moins conseiller spécial auprès de la Présidence de la République, Jaobarison Randrianarivony, du ministre de l’Elevage Anthelme Ramparany, de parlementaires et des autorités locales. Un choix qui a été motivé par la richesse de la région Vatovavy Fitovinany en ressources minérales, et de la nécessité d’assainissement du secteur minier et de formalisation des activités d’exploitation et d’explorations minières, selon le ministre de tutelle.
Développement. Outre la célébration de l’anniversaire du BCMM, la pose de première pierre pour la construction d’un bâtiment de deux étages de cette Direction à Manakara s’est également déroulée hier. « Nombreuses sont les réalisations du BCMM durant ses 15 années d’existence. Ce bureau s’occupe de la délivrance de permis miniers et du traitement des procédures de formalisation des activités des opérateurs du secteur des mines.. Plus de 7 000 titres miniers ont été délivrés depuis. Nous allons retirer les permis des opérateurs qui ne respectent pas les réglementations ou qui ne s’acquittent pas des frais administratifs, pour assainir le secteur, a indiqué le directeur par intérim du BCMM, Pamphile Rakotoarimanana Julien.
Antsa R.