L’inauguration du 2 000e bâtiment scolaire financé par le Bureau International du Travail (BIT) a eu lieu le 12 mai dernier. Ce 2 000e bâtiment comprend deux salles de classe, une latrine, un terrain de sports, et un aménagement pour un terrain de foot-ball. Le directeur de l’OIT pour Madagascar, les Comores, Djibouti, Maurice et les Seychelles, Ntsay Christian, de préciser deux choses importantes dans cet ouvrage qui le différencie des autres. Le premier point consiste en la formation à travers l’approche HIMO structurée. D’où l’opportunité pour les jeunes d’avoir accès à des métiers, comme celui du bâtiment et des travaux publics. Des jeunes qui n’ont aucune compétence ni qualification, mais qui désormais peuvent avoir accès à des professions de maçon, de menuisier, de plombier, de tuyauteur, à travers des approches de formation. Toujours dans cet axe, le BIT forme également des bureaux d’études pour accéder à cette technologie d’ HIMO structurée.
Emplois. Le deuxième point consiste en ceci : travers cette HIMO structurée, le BIT développe des emplois qui ont le mérite de redistribuer des revenus pour les gens qui travaillent dans les chantiers HIMO dispensés par le BIT à Madagascar.
Tout ceci, a conclu Ntsay Christian, entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme pays pour le travail décent 2015-2019 que viennent de signer Madagascar et le BIT. Un premier stade de cette concrétisation du travail décent est l’éducation, la formation pour que les jeunes puissent affronter convenablement le marché du travail. Dans ce programme d’éducation, le BIT travaille avec l’UNICEF, la Banque Mondiale, le Norvège, la France, les Etats-Unis, pour la promotion des droits de l’enfant.
En outre, ce diplomate prévoit d’organiser une réunion des bailleurs à Ambositra, avant la fin de l’année, pour appuyer la région d’Amoron’i Mania dans son programme de développement. Une lueur d’espoir s’ouvre donc pour cette région réputée économiquement très pauvre et victime de son isolement historique.
CHAN-MOUIE Jean Anastase