
«Transition Energétique utilisant les gisements potentiels de Madagascar», tel a été le thème de la soutenance de thèse d’Albert Marie Ravelojaona, pour l’obtention du grade de Docteur de l’Ecole Ingénierie et Géosciences (INGE) de l’Université d’Antananarivo. Ainsi, après avoir su convaincre les membres du jury de l’utilité de son mémoire, il a pu obtenir la mention Honorable qui signifie «plus qu’acceptable». En fait, les expériences qu’il a eues au cours de son parcours professionnel a en quelque sorte permis à l’impétrant de présenter avec succès sa thèse. Lui qui a été déjà le DG Adjoint de la Jirama. En fait, ce qui rend cette thèse intéressante, c’est que Madagascar possède de grandes potentialités en hydroélectricité. Pourtant, elle ne représente que 25 % seulement des installations de production actuelle. «Mais leur conception est pratiquement au fil de l’eau. C’est-à-dire que l’on ne pourrait pas s’y fier lors de l’étiage», souligne l’impétrant. Alors, la production d’électricité sur le territoire national est l’utilisation des groupes diesel au gasoil, ce qui représente 40 %. Par ailleurs, les groupes fonctionnant au Fuel Lourd sont de 17 %, la centrale de charbon est de 18 %. Quant aux énergies renouvelables, elles sont encore faibles, dont le solaire à 0,005 %, l’éolienne à 0,23 %, et la biomasse à 0,37 %. Ainsi, à en croire l’impétrant, il serait temps pour le pays de passer à ce qu’indique le thème de son mémoire, en l’occurrence les gisements potentiels avec le Charbon du Sud, l’huile lourde du Moyen Ouest «pour substituer le fuel lourd importé, le soleil,… tout en incitant l’adoption du système hybridation énergie renouvelable avec le réseau électrique existant».
Arnaud R.