C’est le trio magique du folk malgache. Les trois filles qui le composent ont remis au goût du jour ce courant musical qui était en vogue durant les années 80 et ont conquis un public de connaisseurs. Aujourd’hui, elles ont dépassé le stade de l’interprétation et forment un groupe dont la personnalité s’affirme de jour en jour. La célébration de leur cinquième anniversaire est l’occasion de le montrer.
Farah Gloum, Fara Kely et Mahandry ont bâti leur réputation artistique au fil des cabarets organisés régulièrement pour elles par des organisateurs connaissant bien le goût du public. Cela a commencé par les reprises des grands classiques du folk malgache des années 80, ceux de Tselonina, de Mahaleo, de Lolo sy ny tariny, de Zopânage et de tous les grands noms de l’époque. Elles ont réveillé les fibres nostalgiques des mélomanes et elles l’ont fait avec talent. Mais Randrantelo a décidé d’exister par lui-même. Son premier album fut l’occasion de le montrer. La célébration de son cinquième anniversaire va le confirmer. Ce jubilé va se dérouler jusqu’à la fin de l’année et va comprendre plusieurs représentations dans la grande île. Mais c’est à l’Akany Nambinintsoa qu’il va démarrer, ce soir à partir de 21h. Ce cabaret concert sera l’occasion d’une rencontre très chaleureuse avec les nombreux admirateurs du groupe. Le trio interprétera vingt cinq morceaux et la représentation sera entrecoupée de témoignages qui ont été filmés ces derniers jours. Il s’agira du dernier spectacle à Tana avant celui de novembre au CCESCA qui clôturera la célébration de ce cinquième anniversaire.
Patrice RABE
