
S’il y a eu deux ou trois instigateurs de la motion de déchéance contre le président de la République, le président de l’Assemblée nationale Jean Max Rakotomamonjy en faisait partie. Actuellement, malgré l’incertitude sur le verdict de la HCC qui statuera dans 15 jours au plus tard sur la requête de mise en accusation déposée par les députés, l’élu d’Andapa est considéré à Tsimbazaza comme le futur homme fort du pays. Et ce malgré le fait qu’en cas d’empêchement temporaire du président de la République et d’absence du président du Sénat, c’est le gouvernement qui exerce collégialement selon la Constitution les fonctions du chef de l’Etat.
Corporatisme. Visiblement, le corporatisme atterrit à Tsimbazaza. Pour les députés, ce sont eux qui sont à l’origine de la motion de déchéance du président de la République, donc, ils devraient être les premiers à profite du résultat. La HCC sera donc amenée à se prononcer sur deux choses : les motifs évoqués par les députés pour la déchéance du président de la République et l’organisation de l’Etat en cas du départ de ce dernier. Pour Tsimbazaza, Jean Max Rakotomamonjy qui a été à l’époque propulsée par la PMP (Plate-forme pour la Majorité Présidentielle) à la présidence de l’Assemblée nationale après le retrait du député Laisoa Jean Pierre devrait être aux commandes du pays au cas où la HCC validerait la requête des députés.
R. Eugène