Les recrutements des enseignants non fonctionnaires (ENF) continuent. Mais pour ceux de Tana, il semble que c’est sans espoir!
La deuxième vague de recrutement des maîtres-Fram n’est pas une histoire mais une réalité. L’avis de recrutement a d’ailleurs été déjà publié. Mais pour ce qui est de la pré-liste, celle-ci sera portée à la connaissance de tout le monde après six semaines, selon Sandrot Rabeandalana, directeur des Ressources Humaines auprès du Ministère de l’Education Nationale (MEN). Et comme la première vague, le nombre des nouveaux postes budgétaires ne changera pas: toujours 10 000 maîtres-Fram. Cependant, ceux de Tana ville n’en auront plus droit, à en croire le DRH du MEN. «Lors du premier recrutement, il y a déjà eu assez de maîtres Fram recrutés issus de Tana. Il faudrait donc penser aux endroits où l’on trouve encore beaucoup d’ENF, à l’exemple du Sud-Est », argumente-t-il. Alors, si cela se confirme, les ENF de la capitale n’auront plus rien à espérer pour cette deuxième vague!
Ratio élèves-maître. Et toujours comme la première phase, les critères de sélection des futurs enseignants fonctionnaires reposeront en général sur leur ancienneté et leurs diplômes. «Le cas de ceux qui sont âgés entre 45 à 50 ans au moment des recrutements sera également considéré», poursuit Sandrot R. Par ailleurs, si auparavant, c’était 87 ENF recrutés par Cisco, pour cette fois-ci, les postes budgétaires seront distribués en respectant les besoins par ZAP, et le ratio élèves-maître : «un enseignant pour 42 élèves». En d’autres termes, les recrutements se feront en fonction du nombre des élèves dans les différentes structures pédagogiques.
Corruption. En ce qui concerne le traitement des dossiers, le DRH de souligner que les commissions chargées de préparer les dossiers des futurs bénéficiaires des postes budgétaires sont déjà en action à l’heure actuelle. «Ce ne sera pas comme l’année dernière où l’on a convoqué à Tana tous les assistants techniques en informatique et les différents responsables des maîtres-Fram. Pour cette fois-ci, des comités ad hoc régionaux ont été mis en place pour l’élaboration des listes, l’enregistrement des éventuelles requêtes, et la vérification de la base de données. Et ce seront eux qui vont ainsi identifier les ENF qui vont être recrutés. C’est dans le dessein d’avoir plus de sûreté dans la manipulation et le traitement des dossiers», explique le DRH. Selon lui, c’est pour lutter contre la corruption sous toutes ses formes.
Arnaud R.