Un « sakoroka » a été évité de justesse, lundi après-midi du côté d’Antsakaviro. Un homme d’une trentaine d’année a été maltraité par une bande de lycéens fréquentant une école sise à Ankadivato. Des « voyous » en herbe qui seraient apparemment bourrés de « rongony », selon les témoins. Tout avait commencé quand cet homme aurait bousculé un de leur copain. Ces jeunes seraient tout simplement en train de se partager une bouteille, attendant l’heure d’aller en classe, apprend-t-on sur place. La victime a été transportée d’urgence dans un centre de soins. Par ailleurs, les gens du quartier ont voulu régler leur compte à ces jeunes, car pour eux, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Aux dires de ces derniers, ce n’était pas la première fois que ces jeunes s’en prennent aux pauvres passants qui passaient par là. Fort heureusement, la police s’est investie à temps sur les lieux, interpellant ces petits délinquants.
Hier, quelques manifestations ont été remarquées dans la matinée. D’autres lycéens se sont attroupés sur les lieux. Les renseignements glanés sur place nous ont révélés qu’ils étaient là pour venger leurs camarades, raflés par les forces de l’ordre. Par ailleurs, les bruits courent que d’autres arrestations ont eu lieu par la suite. Mais il semble que l’affaire s’est réglée au niveau du commissariat du 3e arrondissement. D’après le premier responsable de ce commissariat, « tous ces chahuts n’étaient autres qu’un malentendu : c’est vrai que la personne agressée a bousculé l’un de leur. Mais en quelque sorte, ces jeunes s’en sont pris à la mauvaise personne, car ce dernier a été victime d’un vol à la tire. Il a été dépouillé de ses biens. C’est lors d’une course poursuite que l’homme, un maçon qui habitait le quartier, a malencontreusement heurté un de ces jeunes gens. Et il est tout simplement agressé ». A défaut de plainte, les incriminés ont été libérés après déposition, le jour même de l’arrestation, a-t-on appris.
m.L